Soma Bringer (DS)
Développeur : Monolith Soft
Éditeur : Nintendo
Date de sortie (Japon) : 28 février 2008
Quand vous prenez le scénariste de la saga des Xeno (Soraya Saga), que vous ajoutez comme designer un autre ancien de Square qui a bossé sur Chrono Trigger, FFV et FFVI (Tetsuya Takahashi), et qu’en plus vous les saupoudrez de musiques composées par Yasunori Mitsuda (Xenogears, Chrono Cross, Shadow Hearts…), vous obtenez le recette de Soma Bringer, premier jeu de Monolith après son rachat par Nintendo. Un jeu renversant, qui n’est pourtant jamais sorti de l’archipel nippon.
Hack & slash de qualité mêlant personnages en 3D et décors en 2D « à la Chrono Chross », Soma Bringer avait tout pour traverser les océans. Pourtant, Nintendo le jugea trop bavard, et donc trop gourmand en budget traduction. Et voilà comment on passe à côté d’un hit en puissance. Bravo, Nintendo !
Très proche de Final Fantasy : Crystal Chronicles dans son concept, Soma Bringer est plus fun dans sa customisation des assauts : deux sets de quatre attaques spéciales, un set de quatre items à lancer en combat (tout est modifiable, bien entendu), une carte vraiment bien faite – tellement bien qu’on oublie parfois de regarder l’écran du haut pendant plusieurs minutes)… Non, rien à redire sur la technique : tout y est. Et c’est bien normal, puisqu’à l’inverse de leurs réalisations précédentes, Monolith a défini le système de combat AVANT d’écrire le scénario. Malheureusement, cela crée un problème inédit : c’est beaucoup moins intéressant qu’un Xeno ou un Chrono.
Verdict : 16/20Un scénario un peu long à se mettre en place, beaucoup de dialogues pas forcément utiles, des personnages très peu équilibrés dans leur intérêt scénaristique (mais très différents à utiliser, selon leur classe)… On pourrait penser que Soma Bringer n’est pas à la hauteur des attentes des joueurs. Que nenni ! Ce hack & slash est particulièrement agréable à jouer, et cela jusqu’à trois joueurs en réseau local ! Une fantrad est disponible depuis quelques temps, et permet de tout comprendre, et donc de ne plus trop se perdre. Je l’ai relancé il y a quelques jours et je ne le lâche plus !
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